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TEMPP
4 février 2018

Elle n'est pas ce que tu crois

9h55, j'entends mon téléphone sonner. Que se passe t-il encore ? A qui dois-je encore "porter secours" ? J'ai l'impression parfois d'être superman de cas soc' ... Des années qu'on m'accule de tous les problèmes domestiques de la Terre, suis-je la seule dans cette famille qui sait comment demander des indemnités journalières en retard, acheter un billet à la SNCF ou combien de grammes de chocolat dans la mousse au chocolat ???

J'attrape mon portable et je vois RAPPEL KINE 10h.

Mer..credi j'allais oublié. Mon médecin m'a prescrit une salve de 10 séances pour tenter de soulager ces maudites douleurs dûes à ma fibromyalgie.

J'enfile mes baskets, je saute dans la voiture. Ma petite Corsa cabossée me conduit rapidement devant le cabinet.

SONNER ET ENTRER. J'atteris donc dans le couloir froid et austère qui sert de salle d'attente. Au bout du couloir, un bureau sobre où un homme est assis derrière son ordinateur.

"Mme Masson ? Vous avez apporter votre ordonnance ?"

Je ne fais même pas attention à cet énième professionnel de santé. Ras le bol des blouses blanches qui se moquent doucement de mon syndrôme douloureux ... "C'est dans la tête"; catégorisée maladie psychiatrique par mon assurance bancaire.

"Par ici, on va s'installer là". Les formalités administratives faites, il me conduit dans une des pièces.

"Vous enlèverez le haut et vous vous assierez à califourchon sur la table de massage. Pour le bas, ça ira ... C'est quoi un legging?"

J'eus envie de lui répondre "et en quoi ça serait un problème ?" mais ma fatigue m'a embrouillé le cerveau, a éteint ma fougue et fait taire ma répartie.

Je me rends compte en me déshabillant que, pour peut-être la première fois depuis des années, je vais me présenter devant un autre homme que mon mari pas douchée, pas épilée. Ce matin, avant de conduire les enfants à école, j'ai à peine eu le temps ( et l'envie ?) de m'asperger les seins et le dos d'eau de Cologne. Mes aisselles ont gardé un duvet assez foncé. 

Et pis quoi ... tant pis je n'ai pas à lui plaire.

Je garde mon soutien à gorge ? Oui va ... Je m'assieds donc dans une position somme toute étrange et avec un peu de mal sur cet engin. La tête coincée dans le creux, les bras ouverts devant moi et reposant sur des appuis, les jambes écartées mais où ce sont les tibias qui sont en appui. Je me sens à la fois offerte et ridicule.

Je patiente, j'ai l'impression d'attendre des heures.

J'entends enfin la porte s'ouvrir.

Sans un mot, il prend un tabouret sur roulettes et s'installe derrière moi. Il dégrafe mon soutien à gorge. A ce moment, j'ai comme un petit sursaut. Ca me fait bizarre, je n'ai plus l'habitude que l'on me déshabille. 

Ses mains sont chaudes et huileuses. C'est assez agréable malgré mes douleurs habituelles. Cependant, la position, la nouveauté, tout ça me stresse un petit peu. J'essaie donc de me détendre "inspiration, expiration" me dis-je en moi-même comme pour contrôler cette tension.

Il commence par mes trapèzes endoloris. Doucement, méthodiquement, il s'évertue à détendre chaque fibre musculaire qui enserre ma nuque. Ses gestes sont précis. Incontestablement, ça me fait un bien fou.

Il continue sur mes lombaires. Avec la même douceur, la même chaleur et la même précision, il entreprend de combattre les douleurs qui siègent depuis des années au creux de mes reins. Les va-et-vient de ses mains sont à la fois fermes, sensibles et relaxants. Je ne peux m'empêcher d'émettre un léger soupir à l'approche de certains points en particulier, juste au dessus de la fesse.

Enfin, dans un même élan, il masse de plus en plus haut, abordant la partie centrale de mon dos avec de grands cercles qui finissent tangentiellement à la courbure de mes seins.

Ces cercles qui finissent quasiment en caresse m'ont permis de me relaxer complètement. Je ne suis plus qu'un corps chewing-gum, à l'esprit embué par la maladie et les médicaments.

Quand ses mains terminent finalement sur mes seins à former des cercles autour de mes tétons, je n'ai même pas un mouvement de recul. Je suis tellement bien que je me laisse entièrement allée à ces attouchements concentriques.

Il s'approche plus près de moi, collant son bassin derrière le mien et m'incitant à poser mon dos contre sa poitrine. Je sens son érection à travers le tissus de nos vêtements inserrant son membre dans le sillon que forment mes fesses.

Sa main droite continue sa danse fermée autour de mon sein offert et tendue, sa main gauche descend jusqu'à mon entrejambe, mon legging offrant largement l'élasticité nécessaire pour réaliser ses massages circulaires.

Je me rends compte que cela faisait des années que je n'avais pas été aussi humide et que j'étais avide de désir comme rarement dans ma vie.

Je me sens comme un tourbillon, tout tourne autour de moi et en moi. Le souffle court, frottant mes fesses contre son bassin, happée de désir par la fermeté de son érection, je suis au bord de la jouissance quand ... bip bip bip ...

" Mme Masson, notre séance est terminée - Sa voix suave, grave et cassée trahie son excitation - Vous pouvez vous rhabiller. Nous avions programmé une autre séance vendredi n'est-ce pas ? Alors à vendredi"

J'y crois pas ?? Il va me laisser là ? Comme ça ? C'est quoi son problème à celui-là ?

A mi chemin entre la colère et la déception, je me rhabille rapidement et sort furibonde et énergique de la pièce où il m'avait laissé jusqu'à la sortie, ne prenant même pas la peine de lui jeter un oeil ou de le saluer en passant devant son bureau.

On continue avec quoi ? Ah ouais, Mme Masson, Aurélie. Je me souviens de sa voix au téléphone quand elle avait pris rendez-vous. J'ai hâte de la voir. Je me demande si elle va me plaire autant que sa voix.

10h05, la voilà enfin. On ne peut pas dire qu'elle soit très ponctuelle.

Au premier coup d'oeil, ce n'est une beauté fatale. Quelques kilos en trop, pas de make up - ce sont en général ce type de femme les plus faciles à se lever. Et ce petit legging qui lui souligne les courbes de sa chatte, ça - ça m'excite grave.

Tout en faisant la partie administrative de mon travail, je chek les vérif ultimes : maladie non mortelle, alliance en place à son annulaire, tête du ras-le bol ... Ok, on va s'amuser.

"Par ici, on va s'installer là" ... Salle numéro 1, chauffée à 24, table de massage en assise en place.

"Vous enlèverez le haut et vous vous assierez à califourchon sur la table de massage. Pour le bas, ça ira ... C'est quoi un legging?". Je remarque à ses yeux qu'elle essaie de chercher une vanne à me lancer, je ne lui en laisse pas le temps.

Je me dépêche de renvoyer mon patient précédent ... Allez monsieur Paresse, on lève son bras, voilà comme ça.

Quand j'ouvre la porte où je l'ai laissée, je sais d'emblée que ça va le faire.

La vue de son dos imparfait, ses seins volumineux comprimés dans ce soutien à gorge ... c'est exactement ce à quoi je m'attendais et là où je suis bon. La seule chose qui me surprend c'est la couleur du soutif : rouge. Avec ce genre de nana, on s'attend à du fade, du blanc, du crème, du noir tout au plus. Mais rouge hummm ça me donne encore plus envie de la connaître.

Je décide de ne pas parler ... Le mystère, je le sais, ça les excite. 

A peine ai-je le temps de poser mes mains sur sa nuque que j'entends sa respiration devenir plus profonde. "Comme d'hab mon gars c'est du tout cuit".

Avantages des mes études BAC +5, je sens rapidement que mes massages sont efficaces. C'est une technique éprouvée, nuque, lombaires, vertèbres dorsales et flancs, mes doigts caressent rapidement la partie renflée de ses seins.

Leur douceur dirige de suite l'affux de sang vers mon bas-ventre. J'ai une gaule d'enfer et la seule chose dont j'ai envie c'est de me coller à elle.

J'approche ma bite de son cul et tire son corps contre moi. J'enfouis mon nez entre son oreille et ses cheveux. Elle les porte courts si bien que sa nuque parait fine et allongée. Elle sent bon. Elle sent comme les madeleines. 

Je passe ma main gauche dans son legging. Quelle merveilleuse invention. Tiens, elle ne porte pas de culotte ? Pas envie ? Pas le temps ? Ou est-ce fait exprès dans l'espoir que son kiné soit fait pour a niquer ( oui c'est mon meilleur jeu de mot depuis mon installation en libéral.

Sa chatte présente un petit duvet, sensation crin doux. Elle mouille pas mal. Je sens qu'elle commence à monter en tension, à se cabrer contre moi. Sa respiration est sacadée, intense.

Bip, bip, bip ... Chié. Fini la godriole. Il est l'heure de faire ce qui doit remplir mon frigo. Je me lève rapidement et me dirige vers le lave-mains.

Tout en me savonnant jusqu'aux poignets, je colle ma queue contre le lavabo que je sens froid à travers mon pantalon en lin, ça va m'aider à débander rapidement.

"Mme Masson, notre séance est terminée. Vous pouvez vous rhabiller. Nous avions programmé une autre séance vendredi n'est-ce pas ? Alors à vendredi"

 

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